Définition de répression
Du latin repressĭo, la répression est l’action et l’effet de réprimer (contenir, arrêter, freiner ou punir). Le terme est souvent utilisé pour parler des actions entreprises depuis le pouvoir de retenir certaines actions politiques ou sociales.
Exemples : « Violente répression de la police lors d’une manifestation de chômeurs », « La répression militaire a causé des milliers de morts dans ce pays », « Étant donné les retombées sociales, la répression s’avère nécessaire ».
La répression peut être légale (si elle fait partie de la Constitution) ou illégale (les forces étatiques ou semi-étatiques agissent sans respecter la loi et commettent des crimes dans leurs actions). Habituellement la répression implique une certaine violence.
Le but de la répression est d’empêcher qu’un groupe de personnes restreigne les droits d’autres personnes ou commettent des pratiques illégales. Lorsque la répression va au-delà des limites légales, ce sont les propres oppresseurs qui finissent illégalement et annulent les droits légitimes tels que la liberté d’expression ou de manifestation.
Il y a une force illustrant l’usage de la répression. Les autorités veulent non seulement empêcher ceux qui violent la loi, mais aussi réussir à ce que le reste de la société se réprime elle-même et ne parvienne pas à imiter les comportements réprimés.
Pour la psychanalyse, la répression est un mécanisme psychique utilisé par les humains pour bloquer des pensées, des souvenirs ou des désirs et les garder dans l’inconscient. Ces contenus rejetés ne sont pas supprimés car ils conservent leur efficacité psychique et sont symptomatiques Ce que l’on réprime peut revenir à l’univers de la conscience à travers les rêves, les lapsus ou même les symptômes névrotiques.