Concept de faux
Le terme faux est à la fois un substantif et un adjectif. Ce qui est faux n’est ni vrai ni authentique. À ce titre, nous nous porterons sur les termes qui lui sont associés: la fausseté et falsification. La fausseté désigne le manque de vérité ou d’authenticité. Une fausseté peut être un mensonge, qui est une déclaration qui occulte ou tergiverse la réalité de façon partielle ou totale. Par exemple: un enfant casse un vase sans que personne ne s’en aperçoive; lorsque sa mère lui demande si quelqu’un sait qui l’a cassé, il lui répond que non. Dans ce cas, l’enfant a dit une fausseté étant donné qu’il a menti.
Au sens d’authenticité, le faux (ou la fausseté) est généralement associée à une imitation qui prétend passer par l’objet original. Certains exemples typiques sont l’argent faux et les vêtements qui copient les grandes marques: « Le faux du billet s’est vérifié par les rayons ultraviolets », « Je me suis rendu compte que c’était du faux cuire en lisant l’étiquette du blouson ».
Par ailleurs, la fausseté est associée à l’hypocrisie, qui a lieu lorsqu’une personne fait semblant d’avoir des qualités ou des sentiments contraires à ceux qu’elle a pour de vrai. La fausseté concerne la non-conformité entre les idées et les paroles ou les actions: « La fausseté de Ferdinand est pas croyable: il m’a dit qu’il me voulait plus que tout au monde alors que je l’ai vu embrasser Magali l’autre jour ».
Dans le cadre du droit, le faux (au sens de falsification) est un délit qui consiste en l’altération ou la simulation de la vérité ayant des effets importants. Ceci dit, falsifier des billets d’argent ou des marques (cachets, tampons, signatures, etc.) est un délit puni par la loi.
Enfin, pour la philosophie, la fausseté est l’opposé de la vérité (le faux est l’opposé du vrai) sans que cette situation suppose quelque chose d’objectif ou soumis à la contingence.