Définition de dominance
Pour l’éthologie, la dominance est la possession d’un haut statut social au sein d’un groupe d’animaux qu’affiche une organisation sociale hiérarchique. Cette hiérarchie est atteinte et soutenue au moyen de l’agression des individus dominants sur les inferieurs (dits récessifs). L’animal dominant est désigné par les experts sous la lettre grecque alpha.
Dans la génétique d’organismes diploïdes, un allèle est dominant para un gène donné lorsqu’il produit le même effet phénotypique sur un caractère, peu importe si les allèles sont en dose simple (hétérozygote) ou double (homozygote). Par exemple: si un allèle A est dominant sur un allèle a, la forme homozygotique AA et l’heterozygótique Aa génèrent le même phénotype.
La dominance peut être complète (lorsque l’expression phénotypique de l’homozygote dominant et de l’hétérozygote est identique) ou incomplète (lorsque l’expression de l’hétérozygote est uniquement partielle, et donc inférieure, à celle de l’homozygote). Lorsque l’hétérozygote affiche une expression supérieure à l’homozygote dominant, on parle alors de surdominance.
Pour l’écologie, une espèce est dominante quand elle exerce une grande influence sur la composition et la forme d’une communauté. Il s’agit d’espèces de grand succès écologique et qui sont abondantes au sein du groupe communautaire.
Les espèces dominantes peuvent être considérées en fonction des différents niveaux trophiques. La notion de dominance maintient une relation inverse par rapport à celle de la de diversité : dans un même nombre d’espèces, plus la dominance d’une ou plusieurs espèces est grande, moins les espèces sont diverses.
Il y a lieu de mentionner que, dans les communautés marines, il y a une certaine relation directe entre la richesse et la dominance, étant donné que, plus le nombre d’espèces est grand, plus les espèces communes abondent.