Définition de compromis
Le mot compromis provient du vocable latin compromissum et désigne une obligation contractée ou les engagements auxquels on fait honneur. Par exemple: « Demain à 17h00, je passe chez toi, c’est un compromis ». Parfois, un compromis a à voir avec le fait de prendre parti sur les problèmes politiques ou sociaux par son action et ses discours : « Mon compromis, ce sont les citoyens de ce pays » ou encore « L’engagement d’un intellectuel ».
Par ailleurs, le concept de compromis désigne aussi une difficulté : “Je suis compromis jusqu’au cou dans cette affaire”.
Compromettre ou mettre en compromis quelqu’un ou quelque chose veut dire aussi mettre en péril (la réputation d’une personne, par exemple) ou encore exposer quelqu’un à se trouver dans quelque embarras.
Dans le domaine du droit commercial, un compromis est un contrat par lequel les deux parties déjà en litige décident de s’en remettre à des arbitres pour trancher leur différend.
Le compromis est un acte qui scelle un échange de promesses. Un compromis de vente, à titre d’exemple, est une promesse de vente ferme qui engage le potentiel acheteur au même titre que le propriétaire. Celui-ci s’engage donc à vendre son bien (une maison, une voiture, etc.) et l’autre partie s’engage à l’acheter.
De ce fait, compromis est synonyme d’accord dans la mesure où, dans le cas d’une transaction, les parties se font des concessions les unes aux autres pour clore un désaccord (aboutir à un bon compromis).