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Définition de colère

Le terme colère renvoi à la violence et à un sentiment d’agression. C’est un état d’âme qui génère la fâcherie et l’indignation. Exemples : « Le geste du joueur avant a suscité la fureur des supporters rivaux », « L’homme d’affaires a vécu une journée de colère : d’abord, il a insulté un spectateur, ensuite il a poussé un voisin et, finalement, il a frappé un policier », « La faute de l’arbitre a motivé la colère du public, qui n’a pas hésité à lancer des objets contondants sur le terrain. »

La psychologie recommande de ne pas réprimer la colère et de la canaliser pour ainsi dire. Sinon, si cet état d’âme persiste chez l’individu, il peut en tomber malade. Par contre, la religion conseille de retenir la colère afin d’éviter la confrontation avec les autres. Il existe donc une sorte de débat entre la possibilité ou non de réprimer la colère sans que cela affecte l’individu.

Pour le catholicisme, la colère est l’un des sept péchés capitaux. Cette colère peut se manifester contre soi-même (par le suicide ou l’automutilation) ou contre les autres (reflété dans des affrontements, des coups voire des crimes mortels). Dans les deux cas, elle est condamnable par les préceptes religieux.

La colère peut être même influencée par des facteurs génétiques ou biologiques. La fatigue, les changements hormonaux, les problèmes sexuels, la dépression ou la faim incident sur les réactions manifestant la colère.

Il y a lieu de souligner qu’au sens symbolique, la colère peut transposer les émotions humaines. Ainsi, la nature peut «exprimer» la colère à travers des phénomènes violents : « La colère de la nature a provoqué des vagues de plus de 10 mètres de hauteur qui ont balayé des villes entières. »

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