Définition de tréma
Le tréma est un signe d’orthographe qui comprend deux points écrits horizontalement sur une voyelle. Typiquement, le tréma indique un certain son devant être prononcé sur la lettre affectée.
En français, en allemand ou encore en grec, le rôle du tréma indique que, dans le cas d’un couple de voyelles, la deuxième doit se prononcer séparément, sans diphtongue ou sans être muette/sourde : « Mon père a une Citroën ».
Dans ce cas, le couple de voyelles est prononcé séparément, sans créer de diphtongue. Le tréma étant situé sur la lettre E indique que c’est cette voyelle qui doit être prononcée séparément de celle qui la précède. Le même a lieu avec les mots « maïs » (à ne pas confondre avec « mais ») et « Noël », par exemple.
Dans le cas des langues étrangères, comme l’espagnol, par exemple, ou encore le portugais parlé au Brésil, l’utilisation la plus fréquente de l’inflexion (usage du tréma) est sur le « u » dans les syllabes «gue» et «gui», selon les termes dans lesquels le « u » doit être prononcé. Prenons quelques exemples en espagnol : le mot « vergüenza » (honte) a un tréma sur le « u » parce que, sinon, il ne serait pas prononcé correctement. Par contre, des termes tels que « guerra » (guerre) ou « merengue » (meringue) sont écrits sans tréma car le « u » n’est pas prononcé.
Toujours en espagnol, la syllabe « gui » peut ou pas s’écrire avec un tréma. Nous pouvons trouver des mots comme «lingüística» (linguistique) où la lettre «u» contient deux points horizontaux pour préciser sa prononciation, et d’autres comme « guino » (clin d’œil) ou encore «aguijón » (piqure) où le U n’a pas de tréma.
Le tréma peut être utilisé dans la grammaire pour indiquer la prononciation dans différentes syllabes de deux voyelles formant une diphtongue (« naïf », « Loïc »). Le tréma a donc pour but d’annuler la diphtongue.