Définition de accent
Le mot accent dérive du terme latin accentus, lequel, à son tour, tire son origine d’un vocable grec. Il s’agit de l’articulation de la voix pour faire ressortir, au moyen de la prononciation, une syllabe au sein de l’unité accentuelle. Cette distinction se produit par le biais d’une plus grande intonation ou en élevant le ton de la voix.
En ce qui concerne la langue parlée, ce relief de la prononciation est l’intensité (par l’accent tonique). Dans le cas du français, contrairement à la majorité des langues romanes, l’augmentation d’intensité est inexistante. Les mots sont prononcés de manière plutôt équilibrés.
Les accents orthographiques, tels l’aigu, le grave, le circonflexe ou encore le tréma, servent soit à modifier ou à allonger la prononciation, soit à distinguer des homonymes ou des formes verbales. Dans la langue française écrite, les accents ne marquent pas du tout la syllabe accentuée, à savoir toujours la dernière.
Par ailleurs, le terme accent peut être employé pour faire allusion à une intonation particulière (façon d’articuler) propres aux personnes d’une communauté linguistique (région, pays, etc.) ou d’un milieu social: « Je me doutais qu’il était espagnol à cause de son accent ».
Pour la musique, l’accent est l’intensité que l’on donne aux sons essentiels d’une mélodie ou d’un rythme. Son but est d’indiquer quelles sont les notes (d’une partition donnée) devant être reproduites à une plus grande intensité.
Enfin, concernant la poésie, l’accent rythmique est une figure de style qui sert à « frapper » le temps (dit le « temps fort ») d’une mesure.