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Définition d’abdication

Du latin abdicatĭo, l’abdication est l’action et l’effet d’abdiquer (refuser la souveraineté ou la céder, renoncer à des droits ou à des avantages). Le terme est également utilisé pour désigner le document qui contient cette abdication.

Exemples : « Le prince a décidé son abdication après la guerre avec la ville voisine », « Que tous les sujets et les laquais le sachent : l’abdication n’est pas une option pour Sa Majesté », « L’abdication du roi Martin IV laissa le trône à son fils Philippe. »

L’abdication implique un acte par lequel un sujet cède volontairement ses fonctions avant l’expiration du délai préalablement établi. Il s’agit d’un concept similaire à celui de la résignation.

Autrefois, le concept était également utilisé pour désigner l’action de déposséder un membre de la famille (déshériter un enfant, par exemple). Actuellement, cependant, l’abdication se réfère presque exclusivement au sens de la résignation d’un pouvoir ou d’une charge.

Tout au long de l’histoire, il y a eu de nombreuses abdications transcendantes. Dioclétien (244-311), par exemple, fut le premier empereur romain ayant quitté volontairement son poste. Cet homme a abdiqué en l’an 305 en raison de sa maladie et de problèmes de toute sorte.

Christine de Suède (1626-1689), pour sa part, a abdiqué en 1654, la même année où elle a laissé le protestantisme pour se convertir au catholicisme. Philippe V d’Espagne, Louis Bonaparte de Hollande, Victor-Emmanuel de Sardaigne, François-Ferdinand d’Autriche, Nicolas II de Russie et Farouk Ier d’Égypte sont d’autres monarques qui, à un moment donné de leur règne, ont opté pour l’abdication.

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